Je vous expliquais il y a un an comment je faisais une partie de mes MFA, il n’y avait rien de magique, mais cela fonctionnait et en grande partie grâce aux noms de domaines du type EMD (keyword1-keyword2.tld).
Comme vous l’imaginez, je n’ai pas été heureux de perdre 60% de mes jolies positions avec Google Penguin, du moins ce que je croyais à l’époque.
Oui, le mois d’avril n’a pas été merveilleux pour moi, mais il m’a poussé à revoir certains aspects de mon travail, à analyser Google une fois de plus et à me sortir d’une certaine routine…
Après avoir analysé mes sites touchés (une petite centaine), je me suis aperçu que mon linking n’était pas de « mauvaise qualité », (ou pas toujours) que mes ancres de liens n’étaient pas trop optimisées, alors quoi? Google ne m’aimait plus? Impossible…
Il devait avoir autre chose?
Mis à part le fait qu’ils m’appartiennent tous, le seul point commun est la typologie des noms de domaine, peut-être une piste…
J’ai donc cogité pendant l’été, puis contacté quelques personnes pour avoir des avis extérieurs et plus de données. Bonne nouvelle, RESONEO possède des outils de veille et Olivier me donne des données avant de me laisser fouiller les outils pour trouver plus d’informations.
Coup de chance ou pas SEOmoz sort un article à ce sujet : Are Exact-Match Domains (EMDs) in Decline?
Cela valide mes doutes pour ce qui s’est passé en avril, même si l’article en question ne concerne que 1 000 mots-clés et uniquement outre-Atlantique. Notez que ces domaines ne sont pas exactement des EMD : « si le mot-clé est “buy widgets”, alors “buywidgets.tld” (peut importe le TLD) compte comme un EMD », mais des PMD (partial-match domains).
Pour information, mes domaines et les domaines observés possèdent différents tld (com > fr > net > info > org), même si la majorité utilisent le .com.
Rentrons dans le vif du sujet :
Sur plus de 2 000 mots-clés observés, nous avons clairement perçu un impact.
La difficulté de l’analyse est qu’un domaine peut avoir perdu des positions via son linking, mais aussi via la perte de jus du nom de domaine. Enfin, pour pouvoir analyser la perte de puissance d’un nom de domaine, il fallait surveiller la requête exacte avant et après la MAJ… si quelqu’un surveille toutes les requêtes du web, je suis preneur.
Cependant, voici un exemple avec un linking affichant 20% d’ancres optimisées vers la page d’accueil (mot-clé.com) :
21% d’ancres EMD pour celui-ci :
Les graphiques parlent d’eux-même, Penguin est passé par la.
Google cible-t-il plus particulièrement les domaines optimisés depuis avril?
Manchot a à priori sanctionné :
• les plus petits sites
• des liens pas forcément de qualité
• des liens clairement non organiques : pied de page, barre latérale, uniquement en dofollow…
• ceux qui ont abusé des ancres optimisées (plus de la majorité des liens avec la même ancre)
Si ce n’est pas le cas, il y a fort à parier que la prime au domaine a été modifiée.
Sur les 330 sites qui ont perdu des positions dans l’univers de la piscine :
• 42,3% des sites possédaient des mots-clés dans le domaine.
• Contre 15,9% de NDD descriptif parmi ceux qui sont montés.
Pour les 10 EMD descendus :
Ils possédaient entre 20 liens et 200 000 et 20 et 60% d’ancre « marque ».
On observe une perte de position sur la « marque », mais également une disparition sur les autres mots-clés.
Assisterait-on à une diminution de la puissance « naturelle » des domaines?
Sur les 1 092 sites qui ont perdu des positions dans l’univers du voyage :
• 26,6% des sites possédaient un NDD descriptif.
• Contre 19,4% de NDD descriptif parmi ceux qui sont montés.
Concernant les 20 EMD qui ont le plus perdu des positions, voire disparu, on retrouve entre 4 et 40% d’ancres « optimisées » pour 28 liens à 20 000 liens.
A l’inverse, on retrouve plusieurs cas de sites peu ou pas touchés où plus de 80% des ancres sont EMD.
Ces chiffres ne sont pas forcément représentatifs, l’analyse dépend des mots-clés suivis sur la période (avant et après Manchot).
Toutefois, cela ressemble aux prémices de ce qui s’est déroulé le 27 et 28 septembre dernier outre-Atlantique.
D’après un article de highposition :
• La position moyenne des EMD est passée de 13,4 à 26,6.
• La position moyenne des PMD est passée de 39,7 à 47,7.
Les EMD ne sont pas morts, cela fonctionne encore, mais la prime au domaine semble bien moins importante et pouvant déclencher un filtre.
Bref, si vous pensez avoir rencontré Manchot, votre nom de domaine peut avoir joué.
Salut,
Comme j’en parlais avec des collègues, j’ai aussi des sites qui ont été touchés. J’ai notamment 2 sites dans la même thématiques (plus ou moins), l’un est un PMD et l’autre est un EMD.
Mon PMD n’a rien eu, il est même en hausse alors que mon EMD à perdu son positionnement sur tous les mots clés, mêmes ceux qui n’ont rien à voir avec le mot clé principal. Ils ont tous les 2 les mêmes sources de liens sauf l’EMD qui a des liens beaucoup plus trustés.
Je vais continuer le linking pour ma part mais je ne sais pas trop quoi faire sur le site.
Il y a 2 écoles :
– soit tu désoptimises le site
– soit tu ne touches à rien (tu ne touches à rien donc tu ne suis pas ton ranking pour Google, donc tu ne fait pas de SEO, donc tu vas remonter)
J’ai du mal a trouver une conclusion à toutes les statistiques qu’on peu trouver : mots clés anglais, sites américains, mots clés génériques, etc. Quelles techniques as-tu mis en place afin de retrouver tes positions ?
++
EMD & PMD ne sont pas à fuir, j’ai positionné le mois derniers deux sites de ce type, seulement la bonus qui existait avant semble avoir diminué fortement et peut déclencher plus facilement les foudres de Google.
Concernant la dés-optimisation, tout dépend ce que tu mets derrière ces mots, mais pour moi un site doit être optimisé pour les internautes et les robots. 😉
Il ne faut pas rêver, Google a changer une partie de son algo, ce n’est pas en changeant ses titres ou en faisant des liens « cliquer ici » que l’on va revenir. Ici je n’analyse que le poids des NDD dans Penguin, ni plus, ni moins.
Merci pour cette analyse étayée !
De plus en plus je penche pour la notion d’équilibre.
Certes les ancres sont un facteur, les domaines aussi, mais la source du lien, son contexte, sa position, son potentiel de clic en sont d’autres.
D’autre part, la typologie des sites se faisant des échanges en sont aussi.
N’oublions pas le potentiel commercial des requêtes également, qui pourrait déclencher des analyses plus précises des sites du fait des annonces Adwords disponibles.
Enfin, n’oublions pas que lorsque les internautes parlent d’un site, ils ne font pas forcément de liens vers celui-ci (je m’arrêterai là 😉 ).
Excellent article en tout cas !
Merci
Mathieu
Nous sommes d’accord, on ne peut plus prendre un ou deux critères pour analyser un site, il faut tout prendre en compte et appliquer nos recettes que l’on modifiera pour chaque cas.
La réflexion de Mathieu est tellement vraie, mais publier quelque chose au sujet d’un site sans mettre de lien est vraiment contre nature pour un seo, non ? 🙂
Allez, je fais un commentaire sans lien avec mon nom de marque !
Cela tombe bien que tu parles de ça, je me pose depuis quelques temps déjà des questions sur la traduction by Google. (je sais, où est le rapport ? j’y viens)
En fait, il est clair pour moi, après plusieurs tests, que Google peut détecter (pas toujours) un DC via traduction. Je m’explique : flemme de créer des textes, je pompe sur un site US et je traduis en FR. Eh bien, je me suis pris deux trois petits manches dans la figure. Du coup, je me dis, bon tu traduis avec GG, tu joue avec le feu.
Bon extrapolons maintenant : cela fonctionne-t-il aussi avec les NDD ? Admettons, j’ai un NDD du style : buy-gold.com qui en fait, fait du rachat d’or mais sur du contenu totalement frenchy. Jusque là ok, mon NDD n’est pas un EMD puisque je cherche la position sur « achat d’or » et non pas « buy gold ». Mais, je me dis, si GG est capable de détecter mes filouteries de traductions de textes et me met un manche pour DC, n’est-il pas de même avec les noms de domaines ?
En vient donc ma question : As tu pu déceler dans tes analyses des cas de filtrage sur un NDD anglais (par exemple) qui ranke sur la thématique mais dans une autre langue ?
Je dois avouer que je n’ai pas pousser l’analyse si loin et que pour être honnête je n’y avais pas pensé !
Je vais voir si j’ai le temps de jeter un œil à ça. Sinon, tu peux aussi essayer de motiver Olivier pour regarder de ce côté. 😉
Quatre sites shootés en avril (un PMD et trois EMD) appartenant à la même thématique (ou presque) : contenu soigné et unique, linking propre (pas de bourrinage dans les ancres, linking varié et progressif dans le temps).
Je pense que les noms de domaine y ont joués un rôle important, seule chose que je ne comprends pas, certains de mes sites ayant subis les mêmes traitements (SEO) et ayant des EMD et des PMD n’ont pas été touchés.
Il faudrait que tu fournisses les ndd pour que l’on puisse analyser les sites. Par contre « Nom » ne veut pas dire « Ancre de lien ». 😉
Les EMDs en tant que tel ne sont pas la seule variable à prendre en compte. Sinon de nombreuses destinations touristiques (par exemple) seraient impactées. Alors peut-être que les algos chez Google savent détecter un NDD lié au tourisme et ne lui appliquent pas la récente pénalité EMD ?
Google sait faire la différence entre une requête commerciale, une requête touristique, une requête d’actualité… Je ne sais pas si cela a joué avec Penguin, mais comme tu peux le remarquer, le milieu du tourisme semble avoir été un peu moins impacté.
Encore une fois, Google ne pénalise pas les EMD, mais a enlevé une partie du bonus et peu sanctionner plus facilement, ce qui est vraiment différent.
Les EMD ne sont pas vraiment morts. C’est la qualité du contenu qui fera la différence. Et aussi le nombre de mots contenus dans les EMD.
Les EMD avec plus de 2 tirets étant les plus suspectés et les plus pénalisés.
Par contre, il semblerait que les EMD de 2 à mots en attaché fonctionnent encore très bien !
C’est un peu réducteur, mais oui les EMD ne sont pas mort, cf la conclusion de l’article.
Salut Aurélien,
Je te rejoins dans l’analyse – Chez moi c’etait juste un feeling par rapport a certains clients, mais j’avais du mal a mettre le doigt dessus exactement. Disons que pour ces clients EMD / PMD (surtout PMD) j’avais l’impression de patiner un peu depuis un moment – pas véritablement de pertes de visibilité mais un peu comme quand tu es obligé de rétrograder pour monter un pente … il a fallu forcer un peu. Je pense que le facteur Age/temps a aussi une importance quelque part mais ca va etre dur a prouver. A mon Avis GG appuie sur les sites pas trop vieux – les sites plus vieux ont tendance a mieux s’en sortir (mais aussi parce que leur profil de liens est plus nature) et les sites optimisés plus lentement aussi – GG n’aime pas les courbes d’acquisition de liens trop brusque.
Oui, il y a une multitude de critères à prendre en compte, ici on ne s’occupe que du domaine EMD/PMD. On ne peut pas tirer de conclusion à partir de cet article, il offre juste des données supplémentaires pour analyser les sites.
@Djibouteam
Sans spécialement pousser l’analyse jusqu’a ta question – ils est tout de meme fort probable que GG pénalise un NDD type achat-d-or.tld tout simplement dasn la mesure ou je suppose qu’il est capable de pécho les « stop words » dans les NDD (mais je suppose – il faudrait peut etre tester plus avant)
@Aurélien
On est d’accord – il y a de nombreux parametres a prendre en compte en plus du EMD/PMD pour avoir ue meilleure idée de la situation – il faudrait pouvoir en outre avoir acces a toutes ces données temps – ce qui ne’st pas forcément possible – et derriere je ne te raconte pas le travail de traitement qu’il faut se cogner.
C’est l’expliquation la plus plausible que j’ai pu lire jusqu’à présent.
J’avoue qu’au départ quand tu m’as parlé de cette théorie, j’étais assez dubitatif.
Mais voir un de mes sites vraiment pas optimisé SEO (une simple page HTML statique avec title, tag GA, h1 et 150 mots, plus 10 liens entrants, c’est pas franchement optimisé à mon avis) disparaître complètement des SERPs sur des requêtes où il était auparavant allègrement en première page m’a mis la puce à l’oreille. Surtout que la page Facebook qui y correspond se positionne, elle, toujours aussi bien.
Je suis donc ravi que tu aies réussi à mener à bien cette analyse et confirmé ton intuition !
Salut Aurélien,
Juste un site pour démonter toute cette théorie : tape « expert referencement » sur Google et regarde le site que j’ai placé en 1ère ou 2ème position je sais plus. Des exemples comme ça j’en ai quelques autres mais je ne vais pas sortir toutes les cartes du jeu non plus.
Ce n’est pas précisément parce que ce sont des EMD qu’ils sont tombés. J’imagine que tu t’es à un moment donné posé les questions suivantes : qui prend des EMD et dans quelle optique ?
…
Je suis très suprise que personne n’évoque la simulation comportementale des internautes. Des gens achètent des clics, des fans, postent des liens partout, sur-valorisent la soit-disant importance du contenu mais personne n’évoque l’exploitation des données comportementales ? C’est vraiment étonnant…
Google fonctionne quasiment sur un modèle humain à bien des égards, c’est le fruit de sa complexité.
J’espère n’être pas trop opaque mais je ne peux pas en dire davantage sans me tirer une balle dans le pied.
@ Arobasenet : qu’entends-tu par qualité du contenu ? Plus exactement, c’est quoi un contenu de qualité pour toi et sous quel angle penses-tu que Google est en mesure de l’évaluer cette qualité ?
Hello Florence,
Donner un exemple comme cela ne veut rien dire, je n’ai pas passé plusieurs jours à chercher sur des milliers de sites pour rien. Si tu avais bien lu l’article, tu verrais que je n’ai jamais dit que les EMD étaient mauvais pour le positionnement, j’ai positionné plusieurs sites dernièrement sur des requêtes plus concurrentielles qu’expert référencement. 😉
Les données comportementales n’ont rien à voir avec le SEO à l’heure actuelle, c’est pour cela que personne n’en parle. Cet article n’est pas la pour donner les clefs du positionnement (personne ne les a), mais pour étudier un point particulier de Penguin, dont personne ne parle.
Mouai, ba moi qui comptais le lancer dans les MFA avec des beaux mots clés en nom de domaine, je vais peut être y réfléchir à 2 fois avant de me lancer là dedans.
Rien à voir mais pour tes contenus de MFA, tu prends quel niveau de qualité chez Textbroker ?
3 étoiles que je retravaillais un peu, mais j’avais une liste de rédacteurs à l’époque. 🙂
Hello Aurélien,
« je n’ai pas passé plusieurs jours à chercher sur des milliers de sites pour rien » → Nous non plus. Vu le travail que tu as mené, je ne me serais pas permise de te répondre par une supposition ou sur la base d’un site si nous n’avions pas fait de notre côté également du data-mining sur un échantillon représentatif, avant d’en tirer des hypothèses et de les valider / écarter avec des tests en situation réelle. Le site que j’ai cité en exemple est précisément l’un des fruits de ce travail de testing et avec 4 mois de recul on peut en tirer quelques enseignements qui tiennent la route et qui permettent de nuancer certaines conclusions.
Le risque en travaillant sur de gros échantillons c’est de passer à côté des exceptions. Soyons honnête : 99% des propriétaires d’EMD les travaillent comme de gros bourrins. Alors est-ce l’EMD la cause ou est-ce les méthodes appliquées à ces EMD ?
« Les données comportementales n’ont rien à voir avec le SEO à l’heure actuelle, c’est pour cela que personne n’en parle. » → Je ne sais pas si tu es sincère mais ça m’arrange si tu le penses vraiment.
Oui, les personnes utilisant les EMD sont en général moins soucieuses des règles de Google et se font prendre à juste titre, c’est pourquoi je n’ai pas étudié que les NDD, mais également les sites et le profil de liens.
Concernant le site donné en exemple, je mettrais bien en avant un profil de liens pour le moins inorganique, de l’achat de tweet, mais je ne peux pas en dire davantage sans me tirer une balle dans le pied…
Le problème avec google, depuis le début, sais qu’on ne sait pas sur quel pied danser, il y a toujours plein d’exceptions à ce qu’on pourrait penser être la règle, ce qui fait qu’on arrive jamais à établir de règles. Certains sites avec EMD sont touchés, d’autres non, d’autres un peu, d’autres sont touchés sans EMD et sans avoir fauté niveau backlinks…c’est dur de s’y retrouver et de tirer des conclusions franches 🙁
Le nom de domaine ci dessus est à peine caricatural. Et puis il y a les urls qui viennent ensuite, qui reprennent les mots clés, avec la même légèreté… Les nombreux sites satellites, avec contenu dupliqué, les H1 monumentaux, de la taille d’un paragraphe entier, les balises mots clés sur-optimisées, les descriptions absentes.
Personnellement je ne suis pas vraiment d’accord avec ce que dit Florence « 99% des propriétaires d’EMD les travaillent comme de gros bourrins », ce n’est pas mon cas et je suis sur que cela concerne aussi de nombreuses personnes. Il y en a oui qui font les bourrins, EMD ou non, mais heureusement pas tout le monde 😉
Hello Didier,
C’est bien pour ça que je mettais 99% et pas 100% 😉
Non, blague à part, les plus bourrins sont aussi bien souvent les plus « productifs » en nombre de sites. Pour un mec ayant travaillé 10 sites correctement, tu en as 30 qui ont mis en ligne des centaines d’EMD en les remplissant avec AutoSplog et LFE et en les linkant avec des tools qui font de la masse. Du coup, la typologie moyenne de l’EMD s’en ressent bien évidemment et il ne faut pas se leurrer, ce sont les seconds qui ont poussé Big G à prendre des mesures.
D’après ce que j’ai vu autour de moi, ce que dit arobasenet est fort plausible, les sites tombés avaient au moins trois mots clés séparés de tirets, apparemment pour google c’est la limite entre passable et abus.
D’après les données sur lesquelles j’ai travaillé, les NDD avec tiret(s) représentent entre 34 et 59% des sites qui ont perdu de la visibilité. C’est pour cette raison que je ne serais pas si catégorique. 😉
moi, ce que je trouve pire dans tout ça c’est que les propriétaires des sites qui n’ont pas été touchés pensent qu’ils ne sont pas concernés car leurs sites sont riches en qualité et respectent les conseils de google au pied de la lettre.
A mon humble avis à propos du mystère Maj EMD: pour contrebalancer le bonus naturel de ce type de NDD, GG oppose une sensibilité exacerbée face à tous les excès rencontrés en terme de SEO.
Mais tout autant dans le sens négatif (bourrinage des ancres, balises, etc.) que positif (ancienneté, originalité et contenu). Une sorte de traitement de cheval exponentiel par rapport au ranking traditionnel.
Je pense que le nombre de pages compte aussi énormément dans le fait qu’un EMD tombe ou pas.
Le sujet a été abordé lors du Seo Camp Day du 101112 :
http://fr.slideshare.net/gwaradenn/seo-camp-toulouse2012
Merci Renaud pour ta participation. Pour information, c’est ma présentation que tu proposes via slideshare. 😉
En fait vous êtes sur la mauvaise voie les gars. Avez vous remarqué que certains EMD ont été touché et pas d’autres? La réponse est que sur les niches où google repère qu’il y a un fort nombres de MFAs ou de sites de basses qualités (niches à SPAM) pinguin réduit fortement l’impact des EMD sur le référencement. C’est tout.
Après la question est: comment faire pour y remédier ? Je n’ai pas encore la réponse.
Je pense que cette analyse doit effectivement nuancée en fonction des secteurs d’activité. Dans mon domaine d’activité, le chant, de nouveaux sites, utilisant des EMD et pour lesquels aucun effort de référencement n’a été effectué, grimpent dangereusement. Et pour certaines localités, nombre de site avec EMD tiennent toujours le haut du pavé.
Effectivement, on peut difficilement prendre un critère sans vérifier les autres. Google utilise une recette, si on enlève quelques ingrédients, ce n’est plus la même. 😉
Personnellement, mon EMD n’a toujours pas été touché malgré les récentes maj de l’algo.
@Alain seo : je te rejoins sur les niches a MFAs, à faire le ménage dans l’index, autant commencer par la partie plus « grise ».
Oui, j’en possède également qui sont encore bien présent, mais l’étude est plus globale. 😉
Moi j’ai plusieurs sites en EMD et certains ont été touchés et d’autres non alors que je fais pour tous ces sites quasiment le même type de ref à chaque fois, c’est à n’y plus rien comprendre…
Un peu perdu également je n’ose pas toucher à mes sites, car je n’ai pas encore déterminé où est la faille à colmater. Le plus paradoxal c’est que les sites les plus travaillés ont du mal à se positionner contrairement à ceux moins touchés pourtant les procédures sont les mêmes (sauf le temps consacré). Je continue quand même à rester white hat en attendant un « miracle ».
Cet article est très intéressant dans le sens ou il soulève non pas les EMD mais également le problème des PMD.
Nous avons eu effectivement des sanctions sur nos sites internet en EMD, mais cela est resté relativement léger compte tenu du fait que nous ne faisons aucun échange de lien (d’après ce que j’ai compris dans votre post, vous pensez que Penguin détecte les liens en sidebar / footer), peut-être que le fait que nous n’ayons pas été très pénalisé vient de là.
Par ailleurs, la mise à jour a profité pleinement au référencement du site internet de notre agence (qui lui dispose d’un PMD). Il est difficile de voir quels sont les critères réels de Google concernant son algorithme, pour l’instant nous sommes satisfaits des positions de nos sites internet, mais jusqu’à quand?
On ne peut pas prendre un seul critère pour expliquer une hausse ou une baisse, il faut analyser le site dans son ensemble pour comprendre pourquoi Google réagit de la sorte. 😉
C’est franchement difficile d’établir soi-même des règles puisque les cas son si différents … pour ma part je n’ai quasiment que des EMD, et sur mes 12 sites seulement 5 ont gardé leurs positions! Et ce n’est pas facile du tout de remonter les autres à leur rang initial.
Blaise
Je trouve votre article très intéressant et le critère des EMD, en fonction des secteurs d’activité, pourrait effectivement justifier certains mouvements dans le classement des sites.
Cela pourrait expliquer que certains sites que je connais (avec noms de domaines de type EMD), et qui pourtant ont un référencement assez propre, avec liens de qualité, alternance du nofollow et du dofollow, ancres variées, etc, aient malgré tout été durement sanctionnés.
Cela dit, j’ai constaté, dans certains secteurs d’activités, que la tendance était inverse et que les EMD semblaient étonnement favorisés, plus encore que par le passé.
La question est alors : A quoi joue Google ?
Il déplace sa réglette afin « d’améliorer » son index, ce qui impacte notre travail et le positionnement des sites. 😉