Pas de rapport de positions, pas de veille concurrentielle, pas de touchage de nouille en général

Je vais encore me faire des amis aujourd’hui, mais la vente de rapport de positionnement seo, la veille concurrentielle relève de l’onanisme !

Je suis un peu extrême et je risque de me faire tacler au passage, je vais donc développer ma pensée de manière plus constructive, du moins je vais essayer (petite pensée pour Elan et BlackMelvyn).

Référencement et rapport de positions

A quoi bon vendre un rapport de positionnement lors d’une prestation seo ? Du moins pourquoi la facturer en plus (et à ce prix) ? Lorsqu’on travaille pour un site de TPE, PME (ou pour ses MFA), c’est en effet intéressant de surveiller certains mots-clés, de travailler dessus et de proposer lors du suivi client un rapport, mais c’est normal et cela ne doit pas être facturé en plus.
Pour les autres sites, vous ne devez pas vendre du rapport de positionnement les amis (voire travailler au mot-clé), c’est une vision préhistorique du référencement ! Clients, vous ne devez pas souscrire de telles offres !

Non je ne suis pas grippe-sou, d’autant plus que j’ai des licences à foison, que cela soit chez Ranks, Myposeo ou encore l’excellent Seeurank Falcon, c’est juste idiot.
J’imagine que vous avez de quoi surveiller votre trafic (du moins votre client l’a), que cela soit Analytics, Xiti, Corremetrics…

Il est facile de savoir lorsqu’on gagne des positions en filtrant selon les mots-clés, de même pour les pertes de positions…

Mauvaise tendance

Ici comme vous l’avez compris, j’ai perdu des mots-clés intéressants (en réalité, en plus des pertes de positions, le mot-clé principal apporte aussi moins de trafic).

Super bon seo

Pour information l’annotation Analytics montre le début du travail.

Evidemment je sais si je gagne ou perds des positions car je connais mon secteur, je le surveille, ce qui est normal.
Il est vrai que j’utilise aussi des outils de suivi de positions (comme précisé en début d’article), mais je ne le vendrais pas ! C’est un indicateur, un outil, pas un argument de vente/facturation.

Deuxième point du jour : la veille concurrentielle

Cette dernière m’a fait passer à côté de deux contrats dernièrement… J’ai pourtant était clair avec mes interlocuteurs :
Votre site n’est pas optimisé, il est dupliqué, il a moins d’ancienneté que la concurrence, est moins populaire… Je préfère m’occuper de cela avant d’observer ce que fait la concurrence et d’auditer les sites des concurrents[…].
Je connais mon métier, à priori je me débrouille pas trop mal… Mais non, un commercial à décrocher l’offre et le site n’a pas bougé depuis.

Sérieusement ?

Soyons honnête, quel consultant ne regarde pas la concurrence lorsqu’il est en charge d’un nouveau contrat ? La veille est faite, elle n’est pas formalisée, car il y a plus utile en début de prestation.
Analyser la refonte d’un concurrent peut-être utile pour le référenceur, mais pas plus que cela car il doit déjà connaitre les optimisations possibles et efficaces pour son client. Franchement, que le concurrent ajoute une puce en début de chaque paragraphe ne va bouleverser les résultats sur Google !
Rien ne sert de se focaliser sur le concurrence, notre but est d’être devant elle…
Bref, ceux qui signent un suivi concurrentiel dès le début ont de l’argent à mettre en l’air. Pour régler ce souci, je vous propose de faire un don à une association, ce sera de l’argent intelligemment dépensé et en plus vous aurez une réduction d’impôt.

De même, j’aime mes clients (bon certains plus que d’autres, mais la n’est pas la question), mais venir chaque semaine vous voir une heure, deux heures, alors que je n’ai rien à vous dire n’est pas rentable pour vous ! Mon but est de gagner de l’argent, mais aussi de vous en faire gagner et donc de ne pas en dépenser inutilement.
Oui je peux être charmant, je suis capable de parler d’autre chose que du référencement, mais ce n’est pas utile à votre entreprise.
Si vous le désirez, vous pouvez m’inviter au restaurant ou boire un verre (voire les deux), mais pas pour le travail, du moins pas plus du temps nécessaire.

20 réflexions au sujet de “Pas de rapport de positions, pas de veille concurrentielle, pas de touchage de nouille en général”

  1. J’aime bien ta manière de le dire.

    Pour ma part, je facture tout de même les rapports de positions lorsque le client veut suivre 300 à 500 mots-clés. Parce que là, ça commence à faire un peu de sous, que ce soit chez Ranks ou Myposeo.

    Mais sinon, comme tu le dis, cela fait partie intégrante de la prestation de SEO.
    Pour ce qui est de la veille, elle me semble elle aussi implicite. Je vois mal bosser sur le cas d’un client sans jeter un oeil à ce que font les concurrents.

    En revanche, le mot "Veille concurrentielle", ça claque dans une offre !

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  2. Personnellement je suis plus fan du rapport de stats en plusieurs points :
    – etats des lieux (ce qui a été fait, où as tu investi ton pognon)
    – stats site + positions des mots clés de tête de traine
    – actions et precos

    Par contre le rapport de position sert aussi à appuyer le discours du référenceur. "Vous voulez être sur X qui est 2e depuis 6 mois et vous apporte 400 visites alors que mon mot clé Y conseillé est passé de 15e à 4e aujourd’hui et vous apporte 350 visites, comme vu précédemment, le mot clé Y apporterait plus à votre site".

    Enfin ce rapport de positionnement n’est aussi qu’une excuse pour dire au client "regardez, vous payez une presta et voila ce que cela vous apporte".
    Généralement, l’interlocuteur garde ça sous le coude et le montre à son patron dès qu’il lui demande des comptes…

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  3. Je dirais que globalement je suis d’accord avec toi. Mais tout comme sylvain il m’arrive de facturer certains rapport. Soit quand le volume de KW est très élevé (comme sylvain) ou bien quand un client veut des rapports de positionnements très fréquents avec les explications derrières. D’ailleurs c’est plus le temps pris pour expliquer les différentes variations que les rapports eux mêmes que je facture.
    Par contre je suis entièrement d’accord avec toi, si tu veux bosser correctement tu es bien obligé de surveiller ton rank sur des KW ou alors on bosse à l’aveuglette et advienne ce qui pourra

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  4. Je partage ton analyse de la veille concurrentielle et procède approximativement avec la même méthode. Mais bon, certains clients ou prospects ont des idées pré-établies qu’il est difficile de modifier ^^

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  5. Pour ce qui du positionnement, mes clients ont tous un accès privé à leur suivi ranks. Je passe une petite heure en début de contrat avec eux à leur expliquer le fonctionnement et surtout à ne pas paniquer devant des chutes ou des sorties de classement, la plupart du temps c’est parce que ranks a eu un soucis avec la récupération des données. 😉

    Pour ce qui est du suivi concurrentiel, je ne le fais pas, mais parfois je propose à mes clients un audit concurrentiel et sectoriel, et parfois les clients eux même ne savent pas vraiment ce qui peut être le plus rentable pour eux en terme de trafic qualifié et ça permet souvent d’aller chercher pas mal d’expressions de longue traine.

    De plus analyser les stratégies (on ou off) mises en place peut parfois apporter un plus : ancienneté de la concurrence, force de cette concurrence, présence ou non de MFAs etc… ça permet de se faire une idée assez claire des difficultés du secteur.

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  6. J’aime ton point de vue développé en fin de post : on n’est pas (que) là pour se faire des potes ^^ Sinon je ne fais pas payer les rapports non plus (je ne savais mm pas qu’on pouvait les faire payer !!) en revanche j’adore "veille concurrentielle" moi aussi !

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  7. A nous de les instruire Cyril. 😉

    Alymeric, l’analyse du secteur et de la concurrence doit être faite, mais de la à faire des superbes présentations de veilles au client, il y un monde.

    gdtsb je t’attends !

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  8. C’est aussi dans le but de détailler à fond la liste des tâches qui accompagnent une prestation, non ?

    Le but est (je veux pas être naïf) de montrer au client que l’on ne sort pas un chiffre tout rond du chapeau.

    Hum … après il faut que le devis soit bien fait, précis et justifie la charge et donc le coût de la presta.

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  9. Xav, tu es trop romantique pour moi, je suis plus pragmatique moi (repassage, crêpes…).

    Oui loran, je détaille, mais ne facture pas, c’est donc bien différent.

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  10. Et ben, c’est pas que la saison des cèpes dans le monde du SEO, c’est aussi celui des coups de gueule ! (cf: seomix)
    ça fait du bien (au moins au blogeur)
    😉
    Matt (@yakamama)

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  11. Personnellement, je suis un grand défenseur de l’analyse chiffrée en SEO… et pas seulement par intérêt. 😉
    Je crois qu’on ne peut pas espérer vendre des prestations à €.€€€ (ou plus) sans justifier ses choix par des constats objectifs et mesurer le retour de ses actions.

    Pour ce qui est de facturer du suivi de positionnement, je crois que c’est une question de packaging. Dans tous les cas, tu analyses les résultats de tes actions. Ce travail d’analyse et de reporting fait partie de la prestation. Que tu ajoutes une ligne de facturation, ou que tu le fondes dans ton coût global ne change pas grand chose au final.

    En ce qui concerne l’analyse concurrentielle, elle est nécessaire. Tous les mots-clés ne sont pas atteignables par tout le monde. Une analyse concurrentielle doit au moins servir à valider la cohérence des objectifs.

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  12. Si on part du principe qu’un rapport de position est un pré-requis nécessaire pour travailler le référencement d’un site, alors cela ne me choque pas que ce dernier soit facturé. Tout simplement car cela a un cout pour l’entreprise (licence ailleurs, outil développé en interne). Que tu ais suffisamment de licence pour faire un cadeau commercial a tes clients, tant mieux pour eux, mais cela me parait normal de le facturer (après, je ne cautionne pas les pratiques des grosses boites, qui récupèrent surtout les contrats grâce à leur taille et leur discours commerciaux rodés, ce qui rassure, mais pour ca on ne peut pas faire grand chose, si ? )

    Pour la veille concurrentiel, entièrement d’accord, c’est loin d’être la première chose importante à faire. Le problème, c’est que c’est plus rassurant pour les clients de se dire qu’ils vont copier ceux qui fonctionnent.

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  13. Relisez mon article les gars, cela dépend de la typologie de clients. Mais pour les gros sites, donner des tableaux de suivi de mots-clefs est la meilleure façon de perdre du temps.

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  14. Oui mais comme pour tout c’est le client qui paie pour ce qu’il veut entendre…donc tant qu’il y aura des gens pour réclamer ce genre de rapports, il y en aura à vendre…

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  15. Idem, que ce soit l’un ou l’autre ce sont des taches que je fais de toute facon dans la presta a un moment ou a un autre. Par contre je facture toujours un petit quelque chose mais plus pour couvrir les licenses nécéssaires.

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